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25 avril 2024

Wikimedia Commons

Rue Diderot : des riverains échaudés par les précédents chantiers


A chaque fois que sont décidés de nouveaux travaux, les riverains de la rue Diderot voient défiler les engins de chantier.

Echaudés par les dégâts et les nuisances causées par les précédentes opérations d’aménagement, les habitants de la rue Diderot exigent de la Mairie des garanties sur le chantier de la Brèche.

Que ce soit pour l’aménagement de l’îlot de l’Ours (1993-1994), la réhabilitation de Saint-Mexme (1994 et 1995), ou le chantier de l’ascenseur (2007-2008), les riverains de la rue Diderot ont toujours été aux premières loges.

Une voie étroite et fragile
Dans cette voie étroite, au bâti ancien, souvent dépourvue de trottoirs, mais cependant désignée pour l’approvisionnement des chantiers et l’enlèvement des déblais, ils ont vu défiler, rappellent-ils dans une lettre-pétition adressée le 28 septembre 2015 à la Mairie ,  “grues, toupies, camions, engins avec chenilles“. Pour des chantiers “de moindre importance et moindre durée” que celui prévu pour la Brèche, ils ont fait compter – par un expert indépendant – 10.000 tonnes de chargements divers pour l’aménagement de l’immeuble OPAC de l’îlot de l’Ours, 2.600 tonnes pour les réseaux du même îlot, 340 tonnes pour la première phase du chantier Saint-Mexme.

Les riverains de la rue Diderot demandent, au cas où le chantier de la Brèche serait mis en route, une réduction du tonnage et de la vitesse des camions, un contrôle effectif du respect des limitations, des constats d’huissier préalables et la désolidarisation de la chaussée.

Forts de ces expériences, qui se sont traduites par des “microfissures et des fissures […] sur les murs, les plafonds, les sols, les bords de fenêtres, les encadrements de portes“, le Collectif de défense de la rue Diderot a demandé à la Mairie, au cas où le chantier serait mis en route, une réduction contractuelle du tonnage et de la vitesse des camions, avec un contrôle effectif du respect de ces limitations.

Sans grand espoir d’être entendus, les riverains demandent également la “désolidarisation” de la chaussée, une technique – coûteuse – utilisée pour isoler les fondations et le bâti des vibrations engendrées par le passage des camions.

Enfin, face au scepticisme du Maire, qui a déjà évoqué “ces propriétaires qui veulent faire ravaler leurs façades aux frais de la colletivité“, le Collectif a demandé qu’un huissier mandaté par la municipalité “établisse un constat non seulement de l’état extérieur […] mais également de toutes les pièces […] et que chaque propriétaire reçoive le procès-verbal du constat“.