Blanc Carroi
Serpent de mer des conversations chinonaises, le projet de Drive imaginé par l’enseigne Leclerc fait figure de cas d’école pour qui observe, dans la durée, l’étrange quadrille (deux pas en avant, trois pas en arrière) que dansent la Mairie, la Comcom, Leclerc et le groupe Chessé. Quand ça veut pas, ça veut pas ! On
C’est l’histoire de l’arroseur arrosé : après avoir détruit en quelques années les commerces du Vieux Chinon et s’être agrandi, en 2016, de 2.000 mètres carrés, le Blanc Carroi de Chinon (Leclerc) accuse la Grande Prairie de Bourgueil (Hyper U) de vouloir lui piquer ses clients. Et pendant que les grandes surfaces se prennent aux
Sans concertation et avec autant de discrétion qu’en permet la législation, la Mairie vient d’entamer une révision du PLU (plan local d’urbanisme) qui prépare le terrain à l’extension de la zone du Blanc Carroi et au lotissement des entrées de ville. L’information aurait certainement intéressé les commerçants invités en réunion publique le 17 octobre dernier.
Selon la Mairie, il y aurait actuellement une quarantaine de commerces vacants dans le Vieux Chinon. Il y en a, en fait, beaucoup plus si l’on inclut le faubourg et les rez-de-chaussée à vocation commerciale qui ont été progressivement réassignés à usage d’habitation, tout en conservant les stigmates (devanture, enseigne) de leur destination première (et
Revitaliser le centre-ville, c’est d’abord pouvoir y loger de nouveaux habitants dans de bonnes conditions de confort. Un premier choix s’impose alors : réhabiliter l’ancien (comme cela a été fait dans les années 70 et 80 sous couvert de la loi Malraux), ou bien miser sur des programmes neufs. Tous les dosages entre les deux